Abou Hâzim Al Madîni (رحمه الله) disait :
« J’ai compris que ce dounyâ (bas monde) consiste en deux (catégories de) choses :
- l’une est ce qui m’est déjà destinée : je ne pourrai l’avoir avant le moment fixé (pour cela), et ce, même si je déploie l’énergie de tous les habitants des cieux et de la terre ;
- l’autre est ce qui est destinée à quelqu’un d’autre : celle-là, je n’ai pas pu l’avoir auparavant et je n’espère pas non plus l’avoir plus tard. En effet, tout comme ce qui m’est destiné ne peut aller à autrui, ce qui est pour autre que moi ne peut m’être accessible.
Pour laquelle de ces deux choses devrais-je dès lors gaspiller mon existence ?