Exégèse du Qour’aane – Sourate N°3 – La famille d’Imran. (4)

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Traduction et commentaires des versets 12 et 13.

قُل لِّلَّذِينَ كَفَرُوا سَتُغْلَبُونَ وَتُحْشَرُونَ إِلَىٰ جَهَنَّمَ ۚ وَبِئْسَ الْمِهَادُ (12) قَدْ كَانَ لَكُمْ آيَةٌ فِي فِئَتَيْنِ الْتَقَتَا ۖ فِئَةٌ تُقَاتِلُ فِي سَبِيلِ اللَّهِ وَأُخْرَىٰ كَافِرَةٌ يَرَوْنَهُم مِّثْلَيْهِمْ رَأْيَ الْعَيْنِ ۚ وَاللَّهُ يُؤَيِّدُ بِنَصْرِهِ مَن يَشَاءُ ۗ إِنَّ فِي ذَٰلِكَ لَعِبْرَةً لِّأُولِي الْأَبْصَارِ (13)

Traduction explicative des versets :

12- Dis au mécréants :  » Vous serez vaincus et rassemblés vers l’enfer ! Et quel mauvais endroit pour se reposer !  » ( Quelle affreuse demeure !)

13- Il y eut déjà un signe pour vous dans les deux troupes qui s’affrontèrent. L’une se battait dans le sentier d’Allah, l’autre était mécréante. Ils les voyaient de leurs propres yeux deux fois plus nombreux qu’eux même. Et Allah soutient de Son assistance qui Il veut. Voilà bien une leçon à méditer pour les clairvoyants.

Bref commentaire des versets :

Circonstances de Révélation :

Les Commentateurs du Qour’aane rappellent que ces versets ont été révélés dans des circonstances particulières: Il est rapporté (par Abou Dâoûd et Bayhaqui) qu’après avoir réussi, à la tête de l’armée musulmane, à vaincre les Quraychites de Makkah durant la bataille de Badr (au cours du mois de Ramadhân de l’an 2 de l’Hégire), le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) revint à Madinah et réunit l’ensemble des juifs au marché des « Banou Qaïnouqa’« . (Il faut savoir qu’à l’époque où le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) avait émigré à Médine, il y avait trois tribus juives qui y résidaient. L’une d’entre elles, les Banou Qaïnouqa’, en sus de détenir le monopole dans le domaine des armes, comptaient également en leur sein le plus grand nombre d’hommes en âge de se combattre. D’un point de vue stratégique, il s’étaient alliés à l’une des tribus arabes les plus puissantes de Madinah, les « Khazradj ». Ils représentaient ainsi une force militaire respectable, raison pour laquelle ils se montraient arrogants envers ceux qui les entouraient.) Le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) s’adressa alors à eux en ces termes: « Ô vous les juifs! Acceptez donc l’Islam, avant qu’Allah ne vous fasse subir un sort semblable à celui des Quraïchites. » Ces derniers répliquèrent: « Ô Mouhammad ! Ne vous surestimez pas parce que vous avez réussi à vaincre un groupe de Quraïchites. C’étaient des gens inexpérimentés qui ne connaissaient rien à la guerre. Si vous vous mesurez à nous, alors vous réaliserez que nous, nous sommes (réellement) des hommes et vous comprendrez que vous n’avez jamais eu affaire à des gens comme nous. » C’est à la suite de cela que les deux présents versets ont été révélés.

L’histoire nous apprend que quelques temps après, les « Banou Qaïnouqa » rompirent le pacte de non agression qu’ils avaient signé avec le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) , qui décida alors de monter une petite expédition contre eux. A ce moment, au lieu de se battre et de tenter de vaincre les musulmans comme ils s’en étaient prétendus capables, ils se replièrent dans leur forteresse. Ils furent alors assiégés et après une quinzaine de jours, ils décidèrent de se rendre et de se soumettre au jugement du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). A ce moment, le chef des Hypocrites (« Mounâfiquines »), Abdoullah ibné Obaï, qui était un proche allié des juifs, intercéda en leur faveur afin de leur éviter un châtiment sévère de la part des musulmans. Ils furent alors expulsés de Madinah et allèrent, pour la plupart d’entre eux, s’établir dans la région du « Châm » (Syrie).

Verset N°12 : Dis au mécréants :  » Vous serez vaincus… »

La première partie de ce verset confirme un avertissement qui était déjà exprimé dans le passage précédent: Les ennemis d’Allah se doivent de savoir, qu’en sus des tourments qui les attendent dans l’Au-delà, le châtiment d’Allah s’abattra également sur eux dans cette vie présente. Ainsi, Allah leur annonce déjà, par le biais du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) , qu’ils connaîtront bientôt la défaite sur le champ de bataille.

« …et rassemblés vers l’enfer ! Et quel mauvais endroit pour se reposer ! » 

Ce premier revers ne constituera qu’un début… Le pire restant encore à venir…

Comme nous l’avons vu, la prophétie exprimée dans ce verset en l’an 2 de l’Hégire se réalisa quelques temps plus tard. Ainsi, les trois tribus juives de Madinah goûtèrent, l’une à la suite de l’autre, un aperçu du châtiment d’Allah par le biais des défaites subies face aux musulmans. C’est pour cette raison que les commentateurs affirment que ce passage constitue une des preuves attestant de l’origine divine du Qour’aane, mais également de la véracité du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam).

Verset N°13 : « Il y eut déjà un signe pour vous dans les deux troupes qui s’affrontèrent. L’une se battait dans le sentier d’Allah, l’autre était mécréante. »

Allah s’adresse encore aux juifs et leur rappelle un fait qu’ils devraient bien méditer… Cela les conduirait forcément à prendre l’avertissement précédent très au sérieux. Voici en substance ce qui leur est dit:

« Vous ne devriez pas vous montrer arrogants en vous fiant à votre force et à votre puissance apparentes… Ne croyez pas que vous ne pourrez jamais être vaincus par les musulmans… Il serait plus sage à vous de méditer sur cette bataille qui vient d’avoir lieu, la bataille de « Badr » (qui tient son nom d’un puits, situé à environ 30 km au sud-ouest de Madinah) … Rappelez-vous donc les conditions apparentes dans lesquelles se trouvaient chacune des deux troupes qui se sont affrontées et réfléchissez bien sur le résultat de cette bataille… »

Pour mieux comprendre la portée de ce rappel fait aux juifs, il convient de revenir de façon détaillée sur cette bataille historique (sur les causes qui furent à l’origine de son déclenchement, sur son déroulement…)

Nous savons tous que, durant les treize premières années de sa Mission à Makkah, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) fut confronté à des épreuves terribles dans la propagation du message de l’Islam. Les ouvrages d’histoire islamique regorgent de récits émouvants, qui relatent les horribles persécutions dont furent victimes les premiers musulmans au cours de ces années. Après cette période extrêmement difficile et alors que les Quraïchites en étaient venu à comploter l’assassinat du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), celui-ci reçut l’autorisation de la part d’Allah d’émigrer vers Madinah. Les musulmans durent ainsi abandonner leur terre natale, une grande partie de leurs biens et même, pour certains d’entre eux leur famille, afin de s’établir en ce lieu éloigné, dans le seul but de pouvoir pratiquer leur religion en toute sérénité. Cependant, les infidèles mecquois n’étaient pas disposés à laisser les musulmans vivre en paix et en sécurité. Ils continuaient ainsi à les harceler et organisaient, occasionnellement, des pillages à Médine. Mais cela ne pouvait plus durer… Il devenait indispensable de réagir.

C’est ainsi, qu’environ dix-huit mois après l’Hégire, alors que les musulmans étaient déjà bien organisés et qu’ils étaient devenus une force respectable, qu’Allah les autorisa à répliquer par la force aux agression dont ils avaient été victimes pendant si longtemps et de répondre aux attaques des mecquois. Les versets suivants du Qour’aane furent alors révélé:

« Autorisation est donnée à ceux qui sont attaqués (de se défendre) – parce que vraiment ils sont lésés; et Allah est certes Capable de les secourir –

ceux qui ont été expulsés de leurs demeures, – contre toute justice, simplement parce qu’ils disaient : « Allah est notre Seigneur ». – Si Allah ne repoussait pas les gens les uns par les autres, les ermitages seraient démolis, ainsi que les églises, les synagogues et les mosquées où le nom d’Allah est beaucoup invoqué. Allah soutient, certes, ceux qui soutiennent (Sa Religion). Allah est assurément Fort et Puissant,

ceux qui, si Nous leur donnons la puissance sur terre, accomplissent la Salat, acquittent la Zakat, ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. Cependant, l’issue finale de toute chose appartient à Allah. »

(Sourate 22 / Versets 39 à 41)

Comme le montre clairement ce passage, la lutte armée ne fut pas instituée pour permettre aux musulmans de piller ou de tuer injustement. Au contraire, elle le fut afin que les musulmans puissent protéger leur personne, leur honneur et leurs biens face aux attaques injustes dont ils étaient victimes. Cependant, comme les mecquois représentaient un danger permanent, à cause de leur puissance militaire, il était indispensable pour les musulmans de trouver des moyens préventifs afin d’essayer de les affaiblir. C’est dans cette optique que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) décida, au début du mois de Ramadan de l’an 2 de l’Hégire, de mener une petite expédition militaire contre une caravane commerciale dirigée par Abou Soufiane, et ce justement, afin de porter un coup à la puissance économique (et donc, à la puissance militaire) des infidèles mecquois. Il est important de noter que, lorsque les musulmans quittèrent Madinah, ils ne s’imaginaient pas du tout qu’ils allaient être entraînés dans une véritable guerre et ne s’étaient donc pas préparés à cette éventualité. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) était à ce moment accompagné de trois cent treize Compagnons (radhia Allâhou anhoum) (soixante dix-sept « Mouhâdjirines » (émigrés de Makkah) et deux cent trente six « Ansâr » (habitants de Médine)). L’armée musulmane avait en tout et pour tout six cottes de mailles, huit épées, deux chevaux et quelques soixante dix chameaux, que les soldats devaient se relayer pour monter.

Alors que les Compagnons (radhia Allâhou anhoum) se dirigeaient vers la caravane, Abou Soufiane fut informé de leur expédition. Il dépêcha un homme à Makkah afin qu’il aille alerter les Qouraïchites du danger qui guettait leur caravane et leurs biens. En apprenant cette nouvelle, ces derniers s’empressèrent de former une solide armée, dans le but d’en finir une bonne fois pour toute avec les musulmans. Le groupe des infidèles, avec à sa tête Outba Ibné Abi Djahal, comptait pas moins de neuf cent cinquante soldats parfaitement armés, cent chevaux et sept cent chameaux. Ils s’étaient préparés pour une bataille de grande envergure.

En prenant connaissance de cela, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) consulta ses Compagnons (radhia Allâhou anhoum) afin de décider de la conduite à suivre. Ceux-ci décidèrent à l’unanimité de faire face à cette armée, pourtant supérieure à la leur, et ce, à tous les niveaux: en nombre, en équipement, en expérience et même en préparation. (Entre temps, la caravane de Abou Soufiane réussit à s’échapper et à se mettre à l’abri.)

Le vendredi 17 Ramadhân de l’an 2, les deux troupes s’engagèrent dans le combat. Contre toute attente, Allah accorda la victoire aux musulmans: Soixante dix infidèles furent ainsi tués, soixante dix autres furent fait prisonniers. Au sein de l’armée musulmane, seules quatorze personnes furent martyrisées ((radhia Allâhou anhoum)). C’est ce qui explique pourquoi le Qour’aane a parlé de cette première grande bataille historique comme étant « le jour du Discernement » (entre la Vérité et le Faux).

Ce résultat, que l’on pourrait qualifier de miraculeux, eut également le mérite de rappeler à l’ensemble de l’Humanité, et plus particulièrement à ceux au sujet de qui il fut révélé (les juifs de « Banou Qaïnouqa »), que la victoire ne peut venir de la puissance militaire, tant qu’Allah ne l’y autorise pas. Quand Il le désire, Il peut faire triompher une poignée d’hommes démunis face à une solide armée, comme ce fut le cas justement à « Badr ».

S’il est vrai que nous vivons dans un monde régi par les relations de « cause à effet », il n’en reste pas moins que notre foi reste qu’Allah est le Seul Tout Puissant, qu’Il n’est soumis à aucune contrainte et qu’Il peut donc faire ce qu’Il désire, quand Il le désire et comme Il le désire. C’est en substance ce qu’il faut comprendre par le passage qui dit: « Et Allah soutient de Son assistance qui Il veut. »

Pour avoir une compréhension plus profonde de cette Parole d’Allah, il convient de porter à nouveau un regard sur l’Histoire: En l’espace de moins d’un siècle, les arabes, qui s’entre déchiraient quelques dizaines d’années auparavant dans de terribles guerres intestines, avaient réussi à terrasser les deux plus grandes puissances de l’époque: L’empire sassanide Perse et l’empire Byzantin. Cette progression foudroyante des armées musulmanes laisse perplexe et beaucoup se perdent en conjectures pour tenter d’expliquer cela… La vérité est pourtant évidente: Si les musulmans ont pu faire ce qu’ils ont fait, c’est parce qu’ils bénéficiaient du Soutient d’Allah.

Pour ce qui est de la bataille de « Badr », l’assistance divine se manifesta d’une façon particulière, qui est évoquée toujours dans ce même verset. Allah dit:

« Ils les voyaient de leurs propres yeux deux fois plus nombreux qu’eux même. »

Les commentateurs du Qour’aane donnent un double sens à cette phrase : D’un côté, les infidèles voyaient les musulmans deux fois plus nombreux qu’eux, c’est à dire qu’ils avaient l’impression que l’armée musulmane comprenait deux mille soldats. Cela ne fit qu’accroître leur crainte et leur peur au cours de la bataille. Et d’un autre côté, les musulmans ne voyaient les infidèles qu’au nombre de six cent (le double de leur propre effectif), alors qu’ils étaient en réalité neuf cent cinquante. Tout naturellement, cette impression renforçait leur courage et leur détermination.

Il y a cependant une question qui se pose ici: Il y a une apparente contradiction entre ce passage et ce qui est dit dans le verset suivant de la Sourate « Al Anfâl » (le butin), décrivant cette même bataille de « Badr »:

« Et aussi, au moment de la rencontre, Il vous les montrait peu nombreux à Vos yeux, de même qu’Il vous faisait paraître à leurs yeux peu nombreux afin qu’Allah parachève un ordre qui devait être exécuté. C’est a Allah que sont ramenées les choses. » (Verset 44)

A vrai dire, dans chacun des passages cités, Allah fait référence à ce qui s’était passé à un moment bien déterminé. La situation décrite dans la Sourate « Al Anfâl » était celle qui prévalait au tout début de la bataille, avant la mêlée générale. En effet, si les infidèles avaient l’impression dès le départ que les musulmans les surpassaient en nombre, ils n’auraient probablement pas livré bataille et on n’aurait alors pas pu assister à cette victoire éclatante de la Vérité. Par contre, quand la bataille fut bien engagée, Allah, par Sa Toute Puissance, modifia l’impression qui régnait au sein de chacun des deux camps et apporta ainsi Son soutient aux musulmans. « Voilà bien une leçon à méditer pour les clairvoyants. »

En guise de conclusion par rapport à ce verset, on pourrait ajouter quelques petites indications sur la notion, très controversée actuellement, du « Djihâd » en Islam.

D’abord, il faut savoir que le terme « Djihâd » signifie littéralement  » effort « , mais dans le vocabulaire islamique, il est généralement employé pour faire allusion aux efforts entrepris pour lutter contre l’injustice, la corruption, la tyrannie, mais également pour éloigner les obstacles empêchant l’homme de choisir et pratiquer librement sa religion. Le « Djihâd » peut ainsi revêtir différents aspects : le combat du croyant contre ses mauvais désirs et la propagation de l’Islam par la parole en font partie. Mais il est vrai que ce terme, suivant l’emploi le plus fréquent qui en est fait aussi bien dans le Qour’aane que dans la « Sounnah », désigne la lutte armée qui est menée contre les ennemis des musulmans, notamment lorsque ceux-ci s’activent à nuire et à porter préjudice aux musulmans, lorsqu’ils portent atteinte à un des droits fondamentaux de l’individu, à savoir la liberté de religion et de pratique, ou lorsqu’ils menacent (ouvertement ou non) la vie, les biens ou l’honneur des musulmans.

Il est important de noter également que le « Djihâd » sous forme de lutte armée n’a jamais été une guerre de conversion, comme cela fut le cas pour certaines autres religions. Il n’a jamais donc été question en Islam de « guerres saintes ». Le Qour’aane proclame clairement: « Point de contrainte en religion ». Il n’a jamais été question non plus pour qui que ce soit d’imposer l’Islam au monde par la contrainte. D’ailleurs, il n’est plus besoin de démontrer aujourd’hui que la fameuse « propagation de l’Islam par le sabre » n’a jamais été rien de plus qu’un mythe, inventé et entretenu pendant des siècles par les ennemis de l’Islam. S’il en avait été ainsi, les peuples qui avaient été convertis de force auraient apostasié en grand nombre avec le déclin de la puissance des armées musulmanes… Mais l’Histoire est là pour nous prouver le contraire.

Donc, le but du « Djihâd » n’a jamais été de faire disparaître totalement les religions autres que l’Islam de la Terre, auquel cas, Allah n’aurait pas permis l’arrêt des hostilités avant l’acceptation de l’Islam par les ennemis vaincus… alors que nous savons bien qu’il n’en est pas ainsi. De même, si le « Koufr » n’existait plus, la notion même d’épreuve de cette vie présente, exprimée en maintes fois dans le Qour’aane, n’aurait plus de sens. Les mots du Qour’aane sont on ne peut plus clairs:

« A chacun de vous Nous avons assigné une législation et un plan à suivre. Si Allah avait voulu, certes Il aurait fait de vous tous une seule communauté. Mais Il veut vous éprouver en ce qu’Il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes œuvres. C’est vers Allah qu’est votre retour à tous; alors Il vous informera de ce en quoi vous divergiez. » (Sourate 5 / Verset 48)

« Et si ton Seigneur avait voulu, Il aurait fait des gens une seule communauté. Or, ils ne cessent d’être en désaccord (entre eux,)

sauf ceux à qui ton Seigneur a accordé miséricorde. C’est pour cela qu’Il les a créés. Et la parole de ton Seigneur s’accomplit : « Très certainement, Je remplirai l’Enfer de djinns et d’hommes, tous ensemble ». »

(Sourate 11/ Versets 118-119)

Il s’agit plutôt par le « Djihâd » de briser la puissance du « Koufr » et de permettre ainsi l’élévation de la Parole d’Allah. (« I’lâ kalimatillâh »)

Wa Allâhou A’lam !

Et Dieu est Plus Savant !